Nantes #1

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Adonc ce fut une mission particulièrement originale que j'ai acceptée là : accompagner un patient allant suivre un stage technique dans un centre de formation à Nantes, en vue de préparer les Olympiades des Métiers, fin janvier à Paris, 800 participants prévus.
 
Bon, comme c'est ma boite, au lieu d'avoir 25 ans et des béquilles, le jeune en avait 17, et un fauteuil (en plus des béquilles), mais on était logés dans un hôtel trois étoiles avec resto gastronomique - tête du serveur quand j'ai demandé du ketchup pour les patates de mon patient, uh uh. Et si l'entrée au resto se faisait via un petit pont au milieu d'une jungle fleurie, en revanche la moquette dans les couloirs était franchement immonde - et nantie d'une odeur indescriptible, estampillée citron-gasoil, pour Sido, et pour les autres, savant mélange en demi-teintes d'un relent de cantine Sodexho et de désinfectant Ajax fête des fleurs.
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Mais trêve de plaisanterie, parlons donc plutôt de Nantes, puisque j'ai joué les touristes ébahies pendant deux jours, pendant que mon patient s'initiait aux joies d'un nouvel et étrange logiciel de dessin assisté par ordinateur. A Nantes, on prend le tram, six lignes en tout, dont une directe du centre de formation au centre tout court, station Commerce, au croisement du Cours Franklin Roosevelt, qui longe la Loire, et du Cours des Cinquante Otages, dont la traversée est spectaculairement aléatoire quand on arrive de Marseille, parce qu'il n'y aucun feu, ni aucun passage piéton au sol, y compris quand on croise les rues perpendiculaires. Non, juste on se lance sur la route, et les gens s'arrêtent... Aussi beau qu'à Bristol, et sans les lampadaires anglais, je vous prie. Grandiose.
 
Le premier jour, je descends donc à Commerce et vadrouille dans les petites rues médiévales, étroites et piétonnes du vieux centre-ville. Phénomène inusuel et agréable, dans les rues que j'emprunte, la plupart des boutiques sont des créateurs ou des revendeurs indépendants, les grandes marques sont plus loin, et je dégotte donc quelques enseignes originales. Pardonnez la faible qualité des photos, mon appareil est toujours mort, et la luminosité bretonne est à peu près inexistante.
En vrac, un clin d'oeil à notre Part des Anges, des bonbons flashy, les rigolettes nantaises imitation 1900 et les rigolettes nantaises en mosaïque authentiquement d'époque, un paquebot qui prend bien la lumière, une affiche improbable (entre un club de capoeira et un sex-shop), et une autre affiche, plagiat mais jolie.
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Ensuite, une collec de pixels, très geek...
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Et puis comble du comble de l'enseigne qui tue sa race : le Predator steampunk...
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Publié dans balades_Nantes

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