la famille s'agrandit

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Après le coussin et le fauteuil (oui, je ne l'ai pas dit explicitement, mais il est assez évident, après coup, qu'il fait partie de la même collection), c'est au tour du lampion du salon de s'être fait pioupioutiser. J'avais vu chez divers pseudo-magasins de bricolage (qui en fait vendent de la déco standardisée) un splendide plafonnier tout de plumes vêtues, et nonobstant le prix exorbitant et la quantité de poussière potentiellement capable de s'y agglutiner, le concept m'avait vachement plu - à un détail près, la couleur. Certes (vous avez remarqué comme Bricol Girl adore cet adverbe ?...), le blanc est idéal pour faire passer la lumière, et ça fait très chic dans un appart dizaïne, mais chez moi comme sur moi, no way ! Après moult recherches, j'avais donc acheté des boas rouges chez Babou, tablant sur le fait que huit mètres suffiraient. Car contrairement à ce qui a pu être asserté dans ces pages, B.G. se trimballe la plupart du temps sans aucun petit papier hébergeant des mesures quelconques, et se fie à son coup d'oeil et à son inspiration. Des fois elle regrette, et des fois ça l'inspire encore plus. Il s'est avéré une fois les quatre boas cousus sur le lampion qu'une bonne moitié d'icelui était encore à nu, laissant admirer de la plus esthétique façon la belle auréole due au dernier dégât des eaux (une bête fissure dans le plafond, qui n'a pas résisté à deux jours de pluie consécutifs au cours de cet hiver ô combien humide). Il s'est avéré également, comme me l'a délicatement fait remarqué André, que si je recouvrais intégralement le lampion de plumes rouges, je pouvais tout aussi bien enlever l'ampoule, pour ce que ça laisserait passer de luminosité.
 
Et là, Bricol Girl a eu une bouffée d'amour encore plus grande que d'habitude pour sa petite soeur, qui lui a offert deux rouleaux de magnifique papier japonais à Noël. Après avoir déniché un kilo de colle à papier blanche à étaler au pinceau (nan parce que au tube uhu, j'aurais mis deux ans, et en plus j'étais pas sûre que le washi supporte l'effort), fait de savants calculs de coupe, sorti mon rapporteur, oublié comment on s'en sert, rangé mon rapporteur, plaqué le papier sur le lampion, fait des petites marques au crayon, découpé à l'arrache, et sacrifié un boa rouge qui trainait dans un coffre pour fignoler le tout, le résultat est tchoupi à souhait - girly, poétique (ben si, le quotient poétique de la plume est élevé, merde), décalé (moi je trouve, en tout cas), et un peu à l'arrache (on voit un peu du blanc entre les plumes, quoi), bref, 100% Bricol Girl. Non ?
la famille s'agrandit
Alors, si ça vous branche, voilà le topo :
- un lampion en papier
- boas en deux mètres de long, deux euros pièce chez Babou, autant que vous en voulez selon la taille du lampion
- une aiguille et du fil de laine couleur boa
- du papier japonais
- de la colle
Vous cousez les boas en spirale, en faisant des petits noeuds à intervalles réguliers, le long de la tige en bambou qui sert d'armature au lampion. Vous découpez de vagues triangles de papier que vous collez en partant de l'ouverture du lampion. Vous raccrochez le lustre. Difficulté : néant, sauf si vous êtes allergique aux plumes, ah ah, ah ah.

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A
<br /> On dirait un parapluie ;-)<br />
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