trip breton #1_Pointe du Raz et environs
Mi-juillet, petit trip en Bretagne après l'anniversaire d'Anaïs, qui fut une super journée, même si on a surtout parlé avec Coco et son mari, quand on n'était pas occupé à boire (du cidre, évidemment), à manger (un excellent cochon rôti) ou à danser (revival années 80 en force, je commence à avoir l'habitude avec les filles de la classe, forcément fallait que leur nostalgie tombe sur cette décennie pourrie...). La mère d'Anaïs m'a remerciée un nombre incalculable de fois d'avoir pris soin de sa petite pendant ces deux ans, j'ai du lui dire que ça n'était pas si difficile que ça, elle est bien élevée :). On a bien dormi sous la tente sur la pelouse, et glandé un peu le dimanche avant de partir pour le premier camping, à Mahalon, minuscule bled en plein milieu du Finistère. Camping à la ferme, donc on a été accueillis par Maurice et ??, les moutons de garde, très câlins (mais très sales, le tondeur ayant du retard).
Le lendemain lundi, on est en jambes pour aller à la Pointe du Raz, mais comme on est à l'intérieur des terres et que la voie cyclable longe le bord de mer, on commence par descendre en voiture jusqu'à Sainte Evette, à peu près, pour se garer sur le parking des dunes de Trez Goarem (c'est même pas sur les cartes, ça non plus). On sort les vélos du coffre, vérification des pneus, bouteilles chargées, crème solaire, et c'est parti pour 15 bornes à travers la cambrousse et le bord de mer - enfin, de haut, parce que sinon c'est du sable ou des falaises.
Arrivés à la Pointe du Raz, il faut laisser les biclous et continuer à pied, on va presque jusqu'au bout du bout mais les rochers finissent par être un peu trop casse-gueule à notre goût. Retour aux vélos, retour vers Plogoff, où la Biscuiterie de la Pointe du Raz nous appâte à l'odeur. Pause dégustation, on repart avec des palets et du whisky, pause pique-nique, on repart avec le soleil, retour à la voiture, escale à Audierne où je pique une tête (elle est froide sa mère, un putain de torrent de montagne, mais j'ai trop sué !) et André boit une bière, pause à Pont-Croix pour remplir les bouteilles et prendre quelques photos, et retour final au camping, comme du beurre : fondus et salés ! Bilan : trente bornes, trente-cinq degrés (on m'avait vendu la Bretagne comme un coin pluvieux, mon oeil !!!), trois litres et demi d'eau avalée et sans doute autant de transpirée, mais ça valait le coup d'oeil.
Et la même chose, vue par André :) En plus des cailloux et de la bruyère, j'ai bien kiffé les fougères...