c'est chaud...

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On a fini les gros travaux, ça y est, et même les petits, à savoir le rideau pour mon dressing et les supports pour verres à pied, ça y est, quasiment chaque chose a une place attitrée (la clé de la félicité domestique pour les obsessionnelles comme moi), et c'est tant mieux, parce que bien que l'été ait mis le temps à arriver, on peut pas le louper, il faisait 42° avant-hier à Angers (on n'y était pas, ce climat outrancier ne nous incitant guère à mettre le nez dehors, mais une collègue emmaüssienne d'André l'a tuyauté), et là on doit tourner aux alentours des 35. On a beau avoir l'habitude, c'est épuisant :)
Du coup on glande, un peu de couture, un peu de lecture, vaguement du ménage, et pour moi, la mise en ordre de la mise en page de ce blog, que je n'avais pas fait suite au passage à la nouvelle version. J'ai donc passé la semaine à relire dix ans de péripéties palpitantissimes (ou pas, le plus souvent, mais quand même eu droit à des fous rires et quelques larmes), à re-télécharger des photos pour que ça tombe bien comme je veux sur la page, et à ré-ré-réorganiser les catégories. Il y a donc maintenant, pour les éventuels inattentifs, une rubrique Brèves, qui rassemble Happy Few, brèves de potes ou de comptoir et billets très très courts, et une rubrique Portfolio, qui permet de décharger un peu Balades et Ces quelques fleurs, et qui sera prochainement complétée des dernières photos prises à Marseille (pour l'heure, j'ai atteint mon quota de téléchargements quotidiens, dont j'ai découvert inopinément l'existence au cours de ce fastidieux travail de remise en page - qui n'intéresse que moi, mais encore une fois, on est obsessionnel jusqu'au bout).
 
Pour en revenir à la vraie vie, on crève de chaud, volets et fenêtres fermés côté sud et tant pis pour la photosynthèse dans la chambre, et pour la balade "Après les inondations" (thème d'un billet à venir parce que vraiment ça valait le coup d'oeil), on verra quand la température sera revenue à la normale - vite, j'espère, parce que la rentrée c'est bientôt et que la côte de l'Ifsi réchauffe assez par elle-même ! Du coup on ouvre que le soir, et voilà-ti-pas que mercredi, on entend en même temps Lumi gronder vers le balcon, et un piaulement de chaton en détresse à l'extérieur. Je me précipite, et qu'aperçois-je ? Un chaton en détresse, tout à fait, sur le parking de la gare, qui traverse comme un fou quand je l'appelle et vient s'arrêter devant la porte de l'immeuble - question repérage géostratégique il assure. Je descends l'escalier, ouvre la porte, et oui, il est bien là, il rentre comme un boulet de canon, se frotte copieusement à mes jambes et me grimpe dans les bras sans se faire prier. Il est tout noir, les yeux jaunes, haut sur pattes, et extrêmement sociable, ce qui n'est pas le cas des nôtres, qui lui feulent dessus à qui mieux mieux... Il investit l'appart sans vergogne, se jette sur la flotte (le bitume doit approcher les 50 degrés, en même temps, et vu ses vingt-cinq centimètres de haut il a bien du en profiter), tape dans les croquettes, pisse sur la peau de mouton dans mon bureau parce que, suppute André, l'odeur de la litière l'intimide (trois crus différents de phéromones, en effet...), et finit la journée en se calant sur le plumard, au grand dam de Lumi qui en a fait son terrain exclusif.
 
Le lendemain (hier donc), on se décide à aller poser des affiches entre la gare et le pont, histoire de donner une chance à son propriétaire légitime de le récupérer : il n'a ni puces ni cicatrices et il adore les câlins, il est donc manifestement parfaitement domestiqué - à ceci près que personne ne lui a appris à ne pas baver quand il tête le lobe des oreilles :) En attendant, on l'a appelé Faune...

Publié dans petites histoires

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